l'oeuvre et son sujet, l'artiste et son modêle, l'auteur et ses difficultés

si et seulement si le coeur vous en dit, dites comment c'est des fois, ces différents rapports en face le monde, en travers l'outil, l'objet etc. en quelques mots; une ligne, une phrase; prolégomènes de la rencontre.

Je réfléchis un peu..

Pour moi, l'objet est le plus important. C'est l'objectif ! J'aime l'art dans ses termes politiques.

C'est quelque chose qui échappe, fait sa vie en dehors lorsqu'il vient d'un dedans trop loin.

... un essai sur l'être dans un monde qui lui est totalement étranger.

La transcendance dans l'immanence ..............traquer les instants de "Duende " .

Dire l'indicible, inventer le langage d'un absolu proche

espérance que le quotidien nourrit l’œuvre . c'est à dire que ce qui est créé est accouché en quelque sorte .Ancré à la présence de l'être...Brrrrr

Un monde totalement étranger ? Dire l'indicible ? Transcender l'immanence ? Quelque chose qui échappe ?
En voilà une liste de mots qui tournent autour du pot ! Le rapport entre le créateur et son oeuvre serait donc d'ordre négatif : il sait ce que ce n'est pas mais a du mal à dire ce que c'est. En tout cas, ça tient aux tripes, ça vient du plus profond, on est face à soi-même, en un lieu un peu dangereux...
Mais sinon l'art en réaction ? L'art construit de toute pièce et rationnel ? L'art en lutte contre les sur-moi ? Là, la question de l'outil repasse devant. Ca a l'air un peu différent de ce que vous racontez.
Ce sont deux facettes de la création peut-être et qui se rejoignent souvent.

La création n'existe pas , nous ne sommes pas des dieux . Nous ne pouvons qu'exprimer des sensations par rapport à tout ce qui a nourrit notre inconscient .Et c'est bien une réaction , mais une réaction à retardement ( un accouchement !!! ), un besoin soudain d'expulser , peut-être avec le même rôle que les rêves ou les lapsus ?.

"La création n'existe pas , nous ne sommes pas des dieux."